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Études Supérieures


Étudiant international. J'arrive au Canada avec une dette d'environ 20 000 $. Après les frais de scolarité, le loyer et les autres dépenses, je n'épargne rien. Pour acheter quelque chose d'aussi simple qu'un café, je dois puiser dans mes poches. Je fais deux emplois à temps partiel pour rembourser mes 20 000 $ de dettes. Depuis mon arrivée au Canada, je n'ai pas eu de vacances, de tranquillité d'esprit ou de concentration. Mes recherches sont grandement affectées. Je n'arrive pas à penser, à dormir, à manger ou à vivre en général. La recherche est ma passion, et mon seul rêve est d'être un scientifique travaillant au plus haut niveau possible. Mais si, en tant que "plante", les chercheurs sont soumis à une telle indigence, aurions-nous des "arbres" ? Aurions-nous une "forêt" ? Je pense déjà à quitter le monde universitaire et à rejoindre des entreprises. Mes aînés l'ont fait, mes amis le font, et je le ferai. Je ne peux pas vivre avec des dettes en faisant des PDF, qui est le "cauchemar pt.2". Il est odieux qu'une personne titulaire d'un doctorat ou d'un PDF doive faire deux ou trois emplois pour survivre. Le système canadien a brisé mes rêves, ma passion et mon esprit de recherche avec un tel traitement.


Si le financement des études supérieures était de 35 000 $ CAN par an pour tous les étudiants, comment cela changerait-il votre vie ? Si un futur scientifique doit occuper deux ou trois emplois pour survivre un mois, quel message le système envoie-t-il à la communauté scientifique ? Le monde universitaire produit le maximum de prix Nobel, d'idées de pointe, de grandes innovations et de découvertes exquises. Pour que cela se produise, les grands esprits doivent rester dans le milieu universitaire. Mais si un grand esprit est mis dans la pauvreté, la grandeur est perdue, tant pour l'esprit que pour l'université. Une augmentation de salaire permettrait à ces personnes de rester dans le monde universitaire. J'aimerais rester dans le monde universitaire, et une augmentation me permettrait de rembourser mes dettes, de fonder une famille et de mener une vie normale. En tant que futurs scientifiques qui construisent le monde avec des innovations, est-ce trop demander ? Les gens qui sont des "amuseurs", des "agents immobiliers", etc., qui ne font pratiquement rien d'autre que des choses futiles, gagnent plus que nous. Il faut que cela change. Rêver d'être un scientifique ne devrait pas être un cauchemar, et les étudiants diplômés passionnés qui souhaitent rester dans le monde universitaire ne devraient pas être condamnés à s'endetter et à s'appauvrir. J'espère que les "décideurs" le comprendront.


Commentaires supplémentaires: Je ne blâme personne, car c'est ma faute si j'ai choisi le Canada car il possède des domaines scientifiques rares. Mais avec l'exode croissant des étudiants diplômés vers des postes non universitaires, je ne pense pas que le Canada puisse protéger ce caractère unique, car qui voudrait être spécial, surtout quand on est pauvre ? Le système canadien devrait prendre des mesures efficaces, sinon il faut dire adieu à la "science au Canada".

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