J'ai obtenu une bourse postdoctorale des IRSC au cours du présent cycle de financement. Je suis actuellement postdoctorant en Australie, où le salaire postdoctoral de départ dans mon domaine est plus du double du montant de la bourse des IRSC (mon salaire correspond donc en partie à la bourse, le reste provenant d'une subvention de fonctionnement de mon chercheur principal). Je n'ai pas à me soucier de payer mon loyer ou de rembourser mes prêts étudiants gouvernementaux et j'économise un bon montant chaque mois. En fait, j'ai l'impression de rattraper certaines des occasions d'économiser que j'ai perdues pendant mes études supérieures - comme si j'avançais dans ma vie en dehors du domaine professionnel.
Bien sûr, je suis reconnaissante du financement des IRSC dont je bénéficie, mais je n'aurais pas vraiment pu rester au Canada et vivre avec ce salaire (45 000 $ par an). J'ai fait mon doctorat à Montréal et, comme il est professionnellement peu recommandable de rester dans son alma mater pour un postdoc, j'ai dû déménager (car les autres institutions anglophones de Montréal n'offrent pas mon programme) - j'aurais probablement été dans une ville beaucoup moins abordable.
Si le financement postdoctoral était de 60 000 $ CAN par an pour tous les postdoctorants, comment cela changerait-il votre vie ? Survivre avec 60 000 $ par an au lieu de 45 000 $ par an serait beaucoup plus facile dans l'un des marchés du logement incroyablement serrés que sont les villes canadiennes, bien que même dans ce cas, rembourser les prêts étudiants et économiser de l'argent pour l'avenir serait toujours un défi... Mais au moins, ce ne serait pas un montant aussi démoralisant ! En l'état actuel des choses, je suis en Australie pour mon post-doc - notamment parce que le salaire est littéralement plus du double des montants actuels des trois conseils.
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