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Qui sont les étudiants diplômés et les post-doctorants ?

Les étudiants diplômés et les chercheurs postdoctoraux des universités canadiennes mènent activement des recherches novatrices, contribuent à l'enseignement et sont formés pour devenir des professionnels de premier plan dans divers domaines, générant des solutions aux défis sociétaux tels que le traitement des maladies, la résilience climatique et l'innovation technologique, qui sont essentiels à la prospérité du Canada.

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Comment sont-ils payés ?

La plupart des étudiants diplômés et des chercheurs postdoctoraux sont rémunérés par des bourses fédérales des trois agences et par des subventions accordées à leurs directeurs de thèse.

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DEMANDE 1 : La valeur des bourses n'a pas suivi le rythme de l'inflation

La valeur des bourses d'études supérieures (CGS-M, PGS-D) n'a pas augmenté depuis 20 ans. Les bourses postdoctorales (PDF) ont connu une modeste augmentation au cours de la même période.  Depuis 2003, l'inflation a été de 52 % (source : Banque du Canada).

Les recommandations du comité SRSR d'une augmentation de 25 % sont trop faibles et n'amèneraient les valeurs qu'à 2015 en termes d'inflation depuis 2003.

DEMANDE 2 : Le nombre d'étudiants diplômés a doublé depuis 2003

Le nombre de bourses d'études supérieures a diminué en 2010 et est demeuré relativement stable depuis. Toutefois, au cours de la même période, le nombre d'étudiants diplômés au Canada a doublé.
 

Il ne suffit pas seulement d'augmenter la valeur des bourses, il faut en offrir davantage pour soutenir les étudiants aux cycles supérieurs.

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Données de Statistique Canada

Nombre de bourses postdoctorales du CRSNG

Nombre de docteurs

DEMANDE 3 : Doubler le nombre de bourses postdoctorales

Le nombre de bourses postdoctorales (PDF) a diminué de 40 % depuis 2010, alors que le nombre de doctorants a doublé. Sans une augmentation appropriée du nombre de bourses postdoctorales, le Canada ne pourra pas assurer un approvisionnement en Canadiens hautement qualifiés possédant des compétences de pointe en matière de recherche.

DEMANDE 4 : La plupart des étudiants diplômés et des boursiers postdoctoraux sont rémunérés grâce à des bourses de recherche.

L'augmentation de la rémunération de tous les étudiants aux cycles supérieurs et des chercheurs postdoctoraux ne peut se faire qu'en augmentant la valeur des subventions de recherche ainsi que des bourses d'études et de recherche.

Les subventions de recherche individuelles, telles que la subvention à la découverte du CRSNG, ont stagné au cours des cinq dernières années, malgré une inflation de 17 %.

Subvention moyenne du CRSNG 2016-2020

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Comment ces coûts se répartissent-ils dans le temps ?

​Les étudiants diplômés titulaires d'une bourse des trois agences n'ont pas les moyens de vivre confortablement dans les villes canadiennes où ils étudient.

Les chercheurs postdoctoraux sont des employés à temps plein. L'allocation de 45 000 dollars est donc également imposée comme un revenu.
 

Sur la base du coût de la vie (appartement de deux chambres à coucher, épicerie, transport), les postdoctorants ne peuvent pas vivre sans s'endetter dans n'importe quelle grande ville canadienne.

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Qu'est-ce qu'un salaire décent pour les étudiants diplômés ? Laframboise et al. (2023) fournissent une estimation pour 15 universités canadiennes.

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Il y a cinquante ans, le Canada avait la deuxième plus grande productivité du travail parmi les pays du G7. Aujourd'hui, nous sommes à l'avant-dernier rang, devançant seulement le Japon. Le Canada est le pays du G7 qui consacre le moins d'argent à la recherche et au développement, les dépenses n'ayant pas augmenté au cours des 20 dernières années. En 2017, le rapport Naylor a souligné la baisse des investissements du Canada dans la recherche et le développement.

Les bourses fédérales d'études supérieures et les bourses postdoctorales du Canada ne sont pas concurrentielles par rapport à d'autres pays. Par exemple, aux États-Unis, la bourse de doctorat équivalente offerte par la National Science Foundation est évaluée à 65 000 $CAN, comparativement à 21 000 $ pour les bourses ES D et à 35 000 $ pour les bourses BESC D.  De même, la bourse postdoctorale de la NSF est évaluée à 106 000 dollars canadiens, contre 45 000 dollars pour les bourses des trois agences.

 

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Un rapport de 2016 a révélé qu'un diplômé en STIM sur quatre quittait le Canada pour travailler, citant le salaire plus élevé comme raison principale. En 2019, le McGill Trace Report estimait que 38 % de tous les doctorants nouvellement formés en sciences humaines et sociales et en beaux-arts au Canada quittaient le pays pour de meilleures opportunités dans d'autres pays, principalement les États-Unis et l'Europe.  Un article paru en 2023 dans le Globe and Mail a mis en lumière l'histoire d'étudiants diplômés qui ont abandonné la recherche ou choisi de faire leur recherche postdoctorale dans d'autres pays parce que la situation financière au Canada était intenable.

Lorsque ces personnes partent, l'investissement qu'elles ont fait est perdu, y compris la perte d'opportunités et d'innovations futures qui auraient été obtenues en les gardant au Canada. Compte tenu d'une inflation de 15 % depuis 2019 et d'un marché de plus en plus concurrentiel pour attirer et retenir les talents, il est probable que le Canada perde aujourd'hui plus d'un milliard de dollars par an en investissements perdus dans les talents.

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